Pourquoi allaitez-vous ?

La réponse de plusieurs Mamans.
Des témoignages à lire, surtout si vous cherchez encore
des arguments pour vous convaincre.

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Nolwenn
Maman de Riwall (5 ans, allaité 3 mois 1/2, seulement ! et je le regrette) et d'Iwan (4 mois bientôt et toujours allaité à 100 %, en encore pour longtemps...)

Stéphanie
Maman de Zoé

Isabelle
Maman d'Apolline et de Garance

Nathalie

Blandine
Maman de Marine, 9 ans, allaitée 2 mois, Claire, 6 ans, allaitée 6 mois et Chloé 28 mois encore allaitée.

Patricia
Maman de Mona (10/09/99)

Sarah
Maman de Hannah, 11 mois, allaitée et alimentée à la demande.

 

Nolwenn
Maman de Riwall (5 ans, allaité 3 mois 1/2, seulement ! et je le regrette) et d'Iwan (4 mois bientôt et toujours allaité à 100 %, en encore pour longtemps...)

Ma mère m'a allaité durant 5 mois, ainsi que mon frère et ma soeur. Lors de ma première grossesse, il me paraissait donc évident que j'allaiterais mon enfant. J'ai d'ailleurs été fort étonnée lors des séances de préparation à l'accouchement, quand la sage-femme nous a demandé comment nous voulions nourrir notre BB : je croyais que toutes les femmes devaient allaiter au moins les deux premiers mois leur BB, et que celles qui le désiraient pouvaient ensuite passer au bib. Je fus donc étonnée de découvrir que l'on pouvait "enfourner" une tétine de biberon dans la bouche d'un nouveau-né !

Je ne pouvais imaginer imposer à mon BB le biberon, je trouvais (et trouve toujours) que l'allaitement est le mode d'alimentation le plus naturel et le plus sain pour un BB. Le rapport que l'on a avec son BB est tellement privilégié lors de l'allaitement. De plus, il y a une telle fusion avec son enfant, que j'ai du mal à imaginer que l'on puisse passer à côté...

Le BB se sent protégé, la maman aussi, tout en étant la protectrice. Le monde dans lequel il grandira sera parfois dur et hostile pour nos enfants, si on peut au moins leur permettre durant quelques mois ou quelques années d'avoir ce réconfort et ce bien-être, n'hésitons pas ! Et un BB grandit tellement vite, que ce temps d'allaitement, quel qu'en soit sa durée, vaut la peine d'être vécu à fond. Chaque minute de cette fusion
avec notre BB est un tel bonheur ! Pourquoi s'en priver...

On sait en plus que notre BB est protégé des virus, qu'il a une nourriture la plus saine que l'on puisse imaginer et que l'on peut le nourrir à volonté, n'importe où et n'importe quand.

Toutes ces raisons (et bien d'autres) font qu'allaiter est un bonheur, une joie et ... une nécessité aussi !

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Stéphanie
Maman de Zoé

Quand j'etais adolescente puis jeune adulte, je trouvais qu'allaiter était quelque chose d'un peu indécent, que cela avait un coté trop bestial. Je ne m'imaginais pas allaiter un jour. C'est assez bizare car j'ai vu ma mère
allaiter ma petite soeur quand j'avais 9 ans et j'ai alors gouté son lait je me souviens meme avoir dit un gros beurk ) ; je n'etais pas du tout choquée par ma mère donnant le sein à ma soeur étant enfant.

Plus tard, peut etre étais-je mal à l'aise avec mes seins, complexée car ils étaient tout petits. Avec les années et l'indépendance (vive les années fac !), j'ai évolué et ai été de plus en plus attirée par les choses naturelles.
Finalement, quand j'ai été enceinte, mon ami et moi avons souhaité le meilleur pour accueillir notre bébé...et l'allaitement a été une évidence.

Je ne crois pas m'etre posé la question "sein ou biberon?". Quant à la durée de l'allaitement, je ne crois pas y avoir non plus réfléchi. En tout cas je n'ai acheté ni biberon, ni tétine ni stérilisateur... Maintenant, cela fait presque 6 mois que je donne le sein à Zoé. Je ne sais pas combien de temps cela durera, je ne fixe pas d'echeance. Je sais juste que je trouverais abberant de sevrer ma puce pour ensuite lui donner du lait de vache mal adapté à ses besoins. Tant que tout se passe bien, pour Zoé comme pour moi , il n'y a pas de raison d'arreter me semble t-il.

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Isabelle
Maman d'Apolline et de Garance

Quelle belle idée de poser la question, Sylvie !
Tout ça a généré des messages que je trouve vraiment beaux, pleins d'amour et d'humour, qui me mettent la larme à l'oeil (hormones et fatigue :-)

Encore une fois, donc, je me suis demandée pourquoi j'allaitais, quel était l'enjeu ?
On peut faire de la psychanalyse de supermarché et dire "c'est parce que ma maman a refusé de m'allaiter (et de m'aimer), que ça a généré entre nous un conflit à vie, que je n'ai pas voulu reproduire avec ma fille"

On peut dire aussi "c'est parce que j'ai beaucoup fréquenté les newsgroups au moment où j'étais enceinte de ma première fille, que j'ai lu beaucoup d'avis différents et que ce qui m'a le plus plu, c'était le discours pro-allaitement avec le maternage qui va avec"on peut encore dire "parce que ça va avec le mode de vie et de rapport à l'existence que nous les parents avons choisis"

Mais fondamentalement, si j'allaite et que je suis une fervente de l'allaitement au long cours, c'est parce que je trouve ça bien, que ça nous plait au bébé et à moi, que ce sont des moments précieux, et que c'est incroyable de voir un bébé grandir rien qu'avec le lait qu'on produit !

Evidemment, on peut ensuite trouver tout un tas de raisons rationnelles, du style c'est plus économique, les bébés sont moins malades, ils ont plus confiance en eux, ça fait durablement perdre la cellulite, etc. etc. Il n'en demeure pas mois que si on n'y prenait pas plaisir, j'aurais probablement trouvé d'autres raisons rationnelles pour ne pas le faire !

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Nathalie

Simpliste: si les femmes ont des seins, c'est pour allaiter.
C'est pour cette raison que je voulais allaiter mes jumeaux.
Ca n'a pas été une réussite, mais j'ai persisté, et découvert combien c'est bien pour notre troisième enfant. Et pas de raison de se priver de ce bonheur pour le quatrième.

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Blandine

Maman de Marine, 9 ans, allaitée 2 mois, Claire, 6 ans, allaitée 6 mois et Chloé 28 mois encore allaitée.

J'allaite, parce que je n'ai pas de raisons de ne pas allaiter: grossesse normale, accouchement normal, système hormonal fonctionnel, seins fonctionnels, bébé... fonctionnel aussi. Pourquoi s'encombrer d'autre chose ?

Et même, j'ai plein de raisons de ne pas biberonner :

- J'ai une fillette peu allaitée et très allergique comme maman
- Le lait en poudre pue
- Le lait en poudre est coûteux
- Le lait en poudre est médiocre
- Le lait en poudre surcharge les reins et le foie des bébés
- Le lait en poudre n'éduque pas le goût du bébé à la suite du liquide amniotique
- Les tétines de biberon sont passives, et en même temps ne permettent pas au bébé d'être actif et "autonome" pour se nourrir ("au sein, c'est quand je veux, autant que je veux, comme je veux", dit bébé)
- Le biberon est un très médiocre substitut de sein (or, j'ai des seins)
- Je suis un paresseuse, et je déteste m'enquiquiner avec de la vaisselle à laver
- Je suis peu organisée, et j'aime bien faire des plans à la dernière minute, genre sortie restau impromptue, ou ballade en montagne en sortant du marché; devoir penser à tout à l'avance me gonfle.
- J'ai horreur de me lever la nuit en me cognant dans les murs
- Je ne me sens pas le droit de grever leur capital-santé pour des raisons personnelles et égoïstes ( c'est-à-dire qui n'avantagent que moi)
- C'est pas le bib qui ferait se lever mon mari la nuit, ah ça non. Mieux vaut une maman qui dort avec son bébé de bon coeur, qu'un papa qui ne se lève pas et une mère qui fait la gueule.

Quoi d'autre ?

Ah oui... j'adore cela. J'adore allaiter, c'est vraiment délicieux, c'est inimitable, j'ai l'impression d'être complète, je ressens une plénitude très proche de celle que me procure le fait d'être enceinte... J'en ronronnerais presque. J'ai l''impression que le temps de la tétée, chaque chose est à sa place, que le monde, là et maintenant, tourne rond. Puis je crois bien, au regard que pose sur moi mon enfant, qu'elle partage assez mon sentiment...

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Patricia
Maman de Mona (10/09/99)

Pendant la grossesse, je ne me suis pas posé la question, pour moi c'était normal de le faire (j'étais d'ailleurs persuadée que toutes les femmes essayaient à la maternité et que certaines arrêtaient parce qu'elles n'avaient pas de lait...). Pour moi, c'était "j'allaiterais si je le peux". Ma mère m'avait allaitée 4 mois, j'avais vu ma soeur allaiter quelques semaines ses enfants, je ne vois pas pourquoi j'aurais fait autrement.

Après l'accouchement j'ai découvert une nouvelle fonction de mon corps. J'étais émerveillée de voir mes seins se mettre à couler dès que ma fille se réveillait... Mes seins n'étaient plus seulement du "décorum", ils servaient vraiment à quelque chose, de vital en plus : ma fille ne vivait et grandissait que grâce à mon lait...

En plus, la tétée me rend zen, j'adore ça et j'adore aussi le regard de ma puce dans ces moments là.

La tétée c'est aussi mon arme fatale : combien de fois elle nous a tirés d'affaire dans des moments "difficiles" (une bosse, un chagrin, une peur, un coup de fatigue, une fringale en promenade etc...) là où d'autres mamans
une fois le bib englouti ne pouvaient que secouer le maxi-cosy en disant chuuut !!!

Si nous continuons après 18 mois, c'est parce que Mona et moi on aime ça, tout simplement.

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Sarah

Maman de Hannah, 11 mois, allaitée et alimentée à la demande.

Il y a bien sûr plein de raisons mais la principale est de répondre aux besoins de mon bébé. Le bébé cherche le sein dès sa naissance, c'est une raison suffisante pour moi. Ensuite, le bébé AIME cela, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, alors comme j'aime mon bébé, je continue. J'ai déjà dit et je répète que même si le lait artificiel était aussi bon que le lait maternel, je donnerais le sein quand même. Je ne cache pas que moi aussi, j'aime cela, j'aime avoir ce rapport physique intense avec mon enfant (pourtant je n'ai pas du tout aimé être enceinte).

Après, il est certain que c'est ce qu'il y a de mieux pour sa santé mais j'avoue que cet aspect des choses ne vient qu'après le reste, en tout cas en ce qui concerne l'allaitement "long". J'ai moi même été nourrie au biberon (ma mère n'a pas eu les infos adéquates après sa césarienne mais elle aurait souhaité m'allaiter) et je n'ai jamais eu de problème de santé étant enfant, à part les maladies infantiles classiques (pas même la
moindre gastro).

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